lundi 16 avril 2012

Jeudi 12 avril 2012

Rassemblement organisé par la Fédération des femmes du Québec: "Féministes contre la hausse sexiste"


mercredi 11 avril 2012

Mardi 10 avril 2012

Cette fois, les étudiantes sages-femmes ce sont rassemblées à Trois-Rivières (leur terre d'appartenance) pour pleurer la fin de la démocratie à l'UQTR. En effet, une marche funèbre s'est déroulée sur le campus, du pavillon Michel-Sarrazin au bureau de la rectrice. Cette marche symbolique a eu lieu afin de pleurer la démocratie enlevée par l'administration de l'UQTR envers les Associations étudiantes en grève générale illimitée en leur enlevant l'article 6.6.1 qui leur permettait de négocier au 2/3 d'une classe avec leurs professeur-es. Les professeur-es peuvent maintenant modifier les plans de cours sans l'avis des étudiant-es. De plus, l'administration nie le fait qu'une importante proportion des étudiant-es de l'UQTR sont contre la hausse des frais de scolarité et que les syndicats des professeur-es et chargé-es de cours ont la même position à cet égard. En principe, l'administration devrait être la messagère du campus au national. Or, présentement, l'administration dit qu'ils sont obligés de respecter la directive du ministère qui est pour la hausse.

Après la marche, où nous étions tous habillés de noir et de rouge, quelques uns arborant des larmes dessinées sur leurs joues, nous nous sommes tous agenouillés devant le bureau de la rectrice afin de faire des prières, des voeux, ainsi que des minutes de silence. C'est dans un sarcasme bien contenu que tout l'évènement s'est déroulé. Mes sympathies à toutes et tous.







mardi 10 avril 2012

Lundi de Pâques: 9 avril 2012

Nous avons été quelques unes à s'être présenté au Parc Émilie-Gamelin à Montréal afin de participer au Grand rassemblement populaire vers un printemps québécois. Des étudiantes, des étudiants, des leaders syndicaux, des professeur-es, des citoyens et des citoyennes sont venu prendre la parole devant des centaines de personnes qui se sont rassemblées malgré la pluie. Leurs mots sont venus réchauffer nos coeurs et donner du courage dans un moment où tout lâcher nous effleure l'esprit.

Durant ce rassemblement, nous avons retrouvé une camarade trifluvienne, étudiante en médecine à l'Université de Montréal - campus de Trois-Rivières.

Nous le savons toutes, le combat contre la hausse des frais de scolarité est à son point critique. Il est tentant de ne voir qu'à court terme. Quels seront les impacts sur notre session? Nos stages?

Nous sommes redevables
Lors de ce rassemblement, nous avons fait une rencontre magnifique. Une femme nous avait aperçu de loin avec notre banderole "Étudiantes sages-femmes en grève". Elle s'est approché et nous a mentionné oh! combien elle était heureuse de nous voir là. Heureuse, parce que nous faisons partie de ce mouvement étudiant pour l'accessibilité aux études supérieures, heureuse parce qu'elle et des milliers d'autres femmes se sont battues durant plus de vingt ans pour la "renaissance" de la pratique sage-femme. Elle faisait partie de ces femmes-là.

Jamais il ne faudra l'oublier: qui nous sommes et d'où nous venons. Si nous sommes sur les bancs d'école en 2012 au Québec, c'est parce que Thérèse Casgrain, Madeleine Parent, Marie Gérin-Lajoie et des milliers d'autres femmes se sont levées pour le droit de vote des femmes au Québec (obtenu en 1940), pour le respect des conditions de travail des femmes, pour le respect de la femme comme être à part entière et pour rendre l'éducation, du primaire jusqu'à l'université, accessible pour TOUTES les femmes.



État des associations en grève générale illimitée à l'UQTR: 10 associations en grève, totalisant 1836 étudiant-es. Soit près de 20% de tout l'AGEUQTR!!

vendredi 6 avril 2012

En attendant le vote et son résultat, voici un extrait d'un magnifique texte écrit par une finissante en journalisme à l'UQAM.


Derrière mon carré rouge
"Devant ceux qui me disent « qu’il y a pire que ça dans la vie » et « qu’on devrait choisir nos combats », à cela, je réponds que chaque combat, chaque idée, chaque débat ouvrent toujours un peu plus la porte de l’esprit. C’est se questionner, évaluer, juger. C’est se convaincre de la force de nos arguments. C’est devenir plus fort. (...) Nous ne pouvons donc pas baisser les bras, là. Pas maintenant. Ça serait rejoindre les rangs de l’immobilisme. Et même, si vous le permettez, de l’égoïsme intellectuel et de l’indolence. De l’irrespect envers notre rêve d’une société plus égalitaire."


- Ève Lévesque

http://ecolemontagnerouge.com/derriere-mon-carre-rouge/



jeudi 5 avril 2012

Jour 10

Encore une autre journée bien remplie!!

Les étudiantes sages-femmes, ayant voté à la dernière assemblée générale une levée des stages pour la journée du 4 avril en plus de la grève générale illimitée, ont pu aujourd'hui se consacrer pleinement aux actions qui se passaient à Québec et à Sherbrooke et sont venus de partout au Québec pour manifester leur solidarité.

À Québec, 14 étudiantes sage-femmes ont participé à la période de questions de l'assemblée nationale. Le plan de match était bien simple: affirmer silencieusement leur désaccord en se collant un carré rouge sur la bouche. Elles sont entrées pacifiquement et ont attendu la prise de parole de Jean Charest pour procéder mais ont immédiatement été forcées de quitter les lieux. Par la suite, elles ont été sévèrement réprimandées mais ont maintenu leur positivisme pour continuer l'action sur les terrains du parlement québécois. Les médias en ont profité pour filmer leur sortie, et leur incrédulité face à la fermeture du gouvernement d'ouvrir un dialogue sur les frais de scolarité.

Manifestation étudianteLes médias ainsi que les députés Amir Kadir (Québec Solidaire), Marie Malavoy et Agnès Maltais (Parti québécois) étaient présents pour apprécier la nouvelle version de "l'accouchement dystocique," mettant d'avantage en valeur les enjeux spécifiques qu'engendrent la hausse des frais de scolarité pour les femmes. Andrée Rivard était aussi de la partie pour témoigner son support!

Nous avons profité de la présence des trois députés pour leur remettre nos recueils de textes sur la hausse destinés à Jean Charest, Yves Bolduc et Line Beauchamp. Mme Malavoy et Mme Maltais, ainsi que Mr Khadir nous ont affirmé que les recueils allaient arriver à bon port.

À 13h, les étudiantes sages-femmes se sont mis en marche avec les étudiants de Québec et ont écouté des discours devant le ministère de la culture, des communications et de la condition féminine. La hausse des frais de hausse de scolarité en tant que revendication féministe a encore été soulignée; thématique de la journée!

Du côté de Sherbrooke, les étudiantes sages-femmes ont marché avec des milliers d'autres manifestants dans le comté de Jean Charest lui même! La marche, qui a débuté à l'université de Sherbrooke, a duré plus de 7 kilomètres pour se terminer aux bureaux de circonscription du premier ministre. En même temps, d'autres manifestations ont aussi eu lieu un peu partout au Québec, notamment à Montréal, St-Jérôme et St-Félicien.

Bravo à toutes! Les étudiantes sages-femmes continuent à attirer l'attention du public et des médias sur la question de la hausse des frais de scolarité et comme d'habitude font preuve d'énormément de force et de courage!!

Jour 9

Mardi dernier,
une journée de plus dans la ville de Trois-Rivières a permis aux étudiantes sages-femmes de faire quelques actions pour se faire entendre. Nous avons commencé la journée par faire une mise à jour de ce qu'on avait à faire et ce qui se passait dans les mouvements étudiants de l'UQTR. C'est encourageant de voir que d'autres associations étudiantes tombent en grève pour bloquer la hausse de frais de scolarité!

Avant l'heure du diner, nous sommes allées remettre un document à la rectrice de l'université expliquant notre position et les raisons pour lesquelles nous nous battons depuis maintenant 3 semaines. Madame la rectrice était très occupée cette journée alors la secrétaire a commencé à prendre notre nom en note pour que nous puissions avoir un rendez-vous avec elle entre toutes ses réunions. Mais avant que le rendez-vous soit pris, la directrice du rectorat est sortie de son bureau pour nous écouter environ 30 secondes avec un air qui en disait long sur le "non-accueil" de ce que nous avions à dire. Avant de sortir, nous nous sommes fait dire que nous n'aurions pas de cote "S" si nous manquions nos cours, que nous allions perdre nos cours... Cette réplique nous a simplement montré que les menaces dans une idée de faire peur aux étudiants est encore très présentes. Mais nous avons gardé le sourire et sommes partie la tête haute de ce bureau.

Quelques heures ont ensuite passé avant qu'on se rende avec d'autres associations étudiantes en grève (psychoéducation et arts) sur la rue des Forges à l'endroit où elle passe au-dessus de l'autoroute 40 avec des pancartes pour avoir plus de visibilité et essayer de faire en sorte que plus de monde s'informe sur ce qui se passe dans l'actualité depuis plus d'un mois.
 
Et une journée de plus s'est terminée sous le signe de l'espoir!